Au coeur de l'horreur

(PIFFF) Compétition courts métrages internationaux

Cette première séance de courts métrages a mis à l’honneur des réalisateurs issus de quatre pays : Royaume-Unis, Norvège, Suisse et Etats-Unis. Une sélection marquée par une bonne dose d’humour et une qualité relativement homogène, même si le poétique et drôle The boy who has a camera for a faceprésentait toutes les qualités susceptibles de séduire le public.

A(r)men de Thomas Lunde

affiche

Un film qui introduit avec légèreté cette séance de courts métrages. Un ouvrier perd son bras dans un accident de travail. Son bras va toutefois finir par repousser mais l’homme aura du mal à le contrôler. Un contraste amusant entre la personnalité profondément religieuse et stricte de l’ouvrier et les agissements de son bras, plus portés vers l’alcool et le sexe. Le dénouement, certes prévisible, parvient toutefois à clore ce court métrage avec humour en jouant sur l’indécision du personnage.

 

 

 

 

 

 

 

He took his skin off for me de Ben Aston

affiche (1)

Un film qui met en scène de manière poétique les sacrifices amoureux. Un homme retire sa peau pour faire plaisir à sa femme mais va peu à peu regretter son geste. Le film s’attarde sur les conséquences de cet acte : nettoyage des draps quotidien, difficultés avec les clients au travail, regard méprisant des amis proches… Un maquillage plus poétique que réaliste, qui modère l’aspect gore et sanglant. Une métaphore des relations amoureuses passionnelles et autodestructrices. He took his skin off for me est un film maîtrisé qui apparaît toutefois un peu trop sage et convenu à notre goût.


 

 

 

 

 

 

Such Nach Lieb de Hans Kaufmann

affiche (2)

Un serial killer sévit à Zurich, s’attaquant à de jeunes femmes. Chaque nuit, il rend visite à une caissière d’une station-service mais éprouve des sentiments partagés à son égard… Un film à l’esthétique froide qui rend hommage au giallo. Le rythme est toutefois trop mécanique, alternant scènes de meurtres et scènes de solitude dans l’appartement ou dans la station-service. Un dénouement toutefois bien mené.


 

 

 

 

 

 

 

Invaders de Jason Kupfer

affiche (3)

Que se passerait-il si un home invasion ne tournait pas comme prévu ? Tel est le pitch de ce court-métrage savoureux qui met en scène les préparatifs d’un home invasion. Deux hommes discutent des préparatifs de leur assaut dans une voiture, choisissant leurs masques et leur mode opératoire. Mais l’intervention ne se déroulera pas comme prévu et les deux hommes vont finir par être les victimes de cet assaut. Un court métrage qui détourne avec humour les codes esthétiques du genre.

 

 

 

 

 

 

 

Nocturne de David F. Geiser

affiche (4)

A l’issue de la dernière séance du soir, un projectionniste va être confronté à des phénomènes étranges qui semblent être le fruit d’une présence inquiétante qui habite les couloirs du cinéma. Nocturne tente d’instaurer une atmosphère inquiétante et pesante en jouant principalement sur des apparitions et des effets suggestifs. Un film à la réalisation boursoufflée et prétentieuse. Berk…


 

 

 

 

 

 

 

The boy with a Camera for a face de Spencer Brown

affiche (5)

Un enfant naît avec une caméra à la place de la tête. Un concept complètement barré, mené avec humour par une voix-off envoûtante et une réalisation digne de Jean-Pierre Jeunet (Amélie Poulain). Le film interroge sur le pouvoir hypnotique des images et sonne comme une critique de la télé-réalité. De bonnes idées, souvent drôles, mais ça ressemble quand même un peu trop à du Jean-Pierre Jeunet. Et c’est très bavard…


 

 

 

 

 

 

 

Autumn Harvest de Fredrik S. Hana

affiche (6)

Le film le plus abscons de cette sélection. Un marin s’apprête à mettre fin à ses jours mais est interrompu par une silhouette fantomatique qui émane de la mer. L’homme va désormais vivre aux côtés de cette figure mystérieuse et se mettre à tuer les personnes qu’il croise. Un film qui se distingue par une magnifique photographie en noir et blanc, hommage à l’esthétique d’un Ingmar Bergman ou d’un Carl Theodor Dreyer. Une histoire mystérieuse, d’inspiration lovecraftienne, qui offre une grande liberté d’interprétation.

 

 

 

 

 

 

 

Bad Guy #2 de Chris McInroy

affiche (7)

Chronique d’un bad guy qui rêve de gravir les échelons de la hiérarchie du crime. Après une promotion, le jeune homme devient bad guy #2 d’une organisation criminelle. Mais ce statut n’est pas sans inconvénients et chaque faux pas pourrait lui coûter sa tête. Une comédie potache qui ne fait pas dans la finesse mais qui offre tout de même certaines séquences jouissives et drôles.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                                                       

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