Au coeur de l'horreur

Thanatomorphose

Lorsqu’on lit le pitch de Thanatomorphose, on pense forcément à Contracted, film plutôt médiocre présenté à l’Etrange Festival 2013 où une jeune fille se transforme en zombie après avoir eu des rapports sexuelles non protégés avec un inconnu.
Pour Thanatomorphose, une jeune peintre se rend compte que son corps se décompose et pourri après une folle nuit de sexe sauvage. Reste à savoir si notre personnage a l’esprit écolo et finira sa vie dans un composte (ahah)!
Une chose est sûre, le film s’annonce bien trash à la vue de cette bande annonce, âmes sensibles s’abstenir.
Il s’agit là du premier long métrage d’Eric Falardeau, celui-ci a fait le tour des festivals et débarque chez nous le samedi 23 novembre pour la soirée Panic Cinéma: http://www.paniccinema.com/samedi-23-novembre-2013-22h00-thanatomorphose/.

Réalisateur/Scénariste: Éric Falardeau

Acteurs: Kayden Rose, Davyd Tousignant, Émile Beaudry…

Genre: Horreur

Pays d’origine: Canada

Maquillage: David Scherer

Image: Benoît Lemire

Durée: 1h40

 

Synopsis:
« Laura, une jeune artiste qui vit à Montréal, découvre un matin plusieurs bleus et marques sur son corps, après une nuit de sexe un rien mouvementée. Mais au lieu de cicatriser, ses blessures commencent à pourrir, inexorablement… » (synopsis Panic Cinéma)

 

Thanatomorphose poster

 

2 commentaires

SupersonicFlight 27 avril 2014 at 18 h 21 min

Des critiques, sur d’autres sites, ont dépeint le film comme « insipide et sans action ». C’est vrai : l’action est ultra-lente, mais c’est clairement voulu et ces critiques sont passées à côté du message. La lenteur du propos est cohérente avec le lent processus de décomposition du corps -qui, dans le film, se double étrangement de la perte d’intérêt de la femme, une artiste en sculpture (pas en peinture…), pour son art. Le sens profond du film est assez complexe à cerner, et c’est peut-être là son plus gros défaut. Il y a clairement une connexion entre corruption du corps et sentiment amoureux, voire jouissance sexuelle (thème récurrent dans le film). Je présume qu’il s’agit peut-être d’une métaphore sur la vieillesse, qui voit le corps se corrompre avec le temps, alors qu’en parallèle le sentiment amoureux et l’activité sexuelle demeurent entier, voire se renforcent chez certains. En tout cas, un film souvent difficile à voir. Il faut s’accrocher, certains passages sont pénibles. Âmes sensibles, s’abstenir, vraiment.

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Normina 17 janvier 2015 at 22 h 40 min

Un long métrage expérimental comme on les aime, il faut vraiment voir au-delà des apparences sensibles.

Cette jeune femme souffre d’une maladie que beaucoup de personnes dans ce monde connaissent très bien les déboires de : la solitude.

Un véritable processus de décomposition qui n’est en fait que les différentes phases de la dépression. Ce film nous met face à un problème sociétal grave.

La protagoniste arrive à s’échapper de ce « purgatoire » lorsqu’elle sombre dans quelques sommeils paradoxaux très courts qui l’aident en quelque sorte à fuir cette réalité trop crevante et déshumanisante.

J’ai noté quelques clins d’oeil (si l’on peut appeler cela ainsi) aux panneaux d’introduction à la Lars Von Trier.

Ce film ne correspond pas à tous les goûts, il peut même être un très bon sujet de thèse: à voir !

Je suis conquise 😉

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