Au coeur de l'horreur

Girlhouse

 

Synopsis : Kylie, une jeune étudiante, décide de participer à un programme Internet érotique en streaming, The Girl House, pour venir en aide financièrement à sa mère. Mais l’un des membres du site, connu sous le pseudonyme de Loverboy va subir les moqueries des jeunes femmes du site et décider de se venger…

Critique :

Voici un film racoleur comme on les aime : des filles à poil, encore à poil, et qui jouent à frotti-frotta sans une once de pudeur. Le pitch ? Aussi fin et délicat qu’un tanga. Girl House nous conte l’histoire de la jeune et séduisante Kylie, qui, pour aider sa mère financièrement suite à la mort récente de son père, décide de participer au programme Internet érotique The Girl House, une vraie machine à cash. Le titre du film est assez explicite et nul besoin d’être agrégé d’anglais pour comprendre qu’on va se retrouver dans une maison infestée de jeunes femmes aux mœurs légères. On pense tout de suite à la franchise érotique Girls Gone Wild (qui filmait des filles dénudées lors des Springbreaks) version slasher.

La jeune Kylie, qui nous apparaît initialement sérieuse et réservée, fait montre d’incroyables talents pour ce nouveau job. En gros, le concept du site est un mélange entre de la TV Réalité à la Loft Story et des sessions de Webcam coquines. Les filles vivent sous le même toit et trouvent le moindre prétexte pour se dénuder (tient, il fait chaud non ?). Elles accordent aussi des strip-teases aux membres VIP du site. Bref, un concept bien ficelé qui assure à son créateur et aux différentes participantes une bonne montagne de cash. Mais voilà, l’histoire ne s’arrête pas là (quoique certains se seraient volontiers contentés d’une succession de strip-teases…). Non, Girl House fait monter l’excitation comme l’angoisse en mettant en scène un serial pervers détraqué, le fameux Loverboy, qui petit, subissait les brimades des jeunes filles (eh montre-nous ton zizi…ahahaha c’est drôle !). Cette expérience traumatisante l’a profondément marquée si bien que Loverboy voue désormais un véritable culte aux séduisantes jeunes femmes tout en nourrissant une frustration morbide (en mode je fais des photomontages comme si j’étais le petit ami des filles du site). Pas de chance pour les charmantes demoiselles de The Girl House, Loverboy est informaticien et va réussir à pénétrer la sécurité jugée inviolable du site et localiser la fameuse maison. Ni une ni deux, Loverboy se pare d’un masque de mannequin féminin (ça c’est pour vraiment souligner qu’il est détraqué, on l’avait pas assez compris…) et court assouvir sa vengeance. Il ne manquait plus qu’une belle tronçonneuse turgescente pour compléter le tableau de ce sous-Leatherface en rut.

Avec ses deux seuls éléments (des filles qui se baladent nues dans une demeure et un pervers qui s’astique devant ses photomontages), il manquait un p’tit quelque chose à l’intrigue, si bien que le scénariste a décidé de saupoudrer le tout d’une petite romance entre la jeune Kylie et un ancien camarade de lycée, Ben. Ce dernier n’a pas trouvé mieux que de recontacter sa dulcinée après avoir découvert que Kylie se trémoussait sur Internet (salut Kylie ! j’ai toujours été amoureux de toi, mais là j’en suis vraiment sûr depuis que je t’ai à poil sur le Web…). Bref, Ben est un amoureux transit insipide dont la seule fonction est de colmater les brèches d’un scénario qui tarde à basculer dans le slasher.

Si Girl House fait preuve d’une naïveté qui confine au second degré, le film respecte un tant soit peu son quota de divertissement. La photographie est soignée, les acteurs corrects et certaines scènes de meurtres valent le détour (on a ainsi droit à un étouffement par godemichet ou encore à une scène où l’une des filles essaye de lancer un appel à l’aide depuis son ordi en clapotant sur son clavier avec les moignons de ses mains).

On s’attendait à un film tourné à la va vite, au budget dérisoire et avec comme seul argument, la plastique des actrices principales. Girl House surprend agréablement en dépassant son simple pitch racoleur et en proposant un film, certes sans grande prétention, mais qui tient la route et ne s’épuise pas au bout de quelques scènes dénudées.

  Synopsis : Kylie, une jeune étudiante, décide de participer à un programme Internet érotique en streaming, The Girl House, pour venir en aide financièrement à sa mère. Mais l’un des membres du site, connu sous le pseudonyme de Loverboy va subir les moqueries des jeunes femmes du site et décider de se venger… Critique : Voici un film racoleur comme on les aime : des filles à poil, encore à poil, et qui jouent à frotti-frotta sans une once de pudeur. Le pitch ? Aussi fin et délicat qu’un tanga. Girl House nous conte l’histoire de la jeune et séduisante Kylie, qui, pour aider sa mère financièrement suite à la mort récente de son père, décide de participer au programme Internet érotique The Girl House, une vraie machine à cash. Le titre du film est assez explicite et nul besoin d’être agrégé d’anglais pour comprendre qu’on va se retrouver dans une maison infestée de jeunes femmes aux mœurs légères. On pense tout de suite à la franchise érotique Girls Gone Wild (qui filmait des filles dénudées lors des Springbreaks) version slasher. La jeune Kylie, qui nous apparaît initialement sérieuse et réservée, fait montre d’incroyables talents pour ce nouveau job. En gros, le concept du site est un mélange entre de la TV Réalité à la Loft Story et des sessions de Webcam coquines. Les filles vivent sous le même toit et trouvent le moindre prétexte pour se dénuder (tient, il fait chaud non ?). Elles accordent aussi des strip-teases aux membres VIP du site. Bref, un concept bien ficelé qui assure à son créateur et aux différentes participantes une bonne montagne de cash. Mais voilà, l’histoire ne s’arrête pas là (quoique certains se seraient volontiers contentés d’une succession de strip-teases…). Non, Girl House fait monter l’excitation comme l’angoisse en mettant en scène un serial pervers détraqué, le fameux Loverboy, qui petit, subissait les brimades des jeunes filles (eh montre-nous ton zizi…ahahaha c’est drôle !). Cette expérience traumatisante l’a profondément marquée si bien que Loverboy voue désormais un véritable culte aux séduisantes jeunes femmes tout en nourrissant une frustration morbide (en mode je fais des photomontages comme si j’étais le petit ami des filles du site). Pas de chance pour les charmantes demoiselles de The Girl House, Loverboy est informaticien et va réussir à pénétrer la sécurité jugée inviolable du site et localiser la fameuse maison. Ni une ni deux, Loverboy se pare d’un masque de mannequin féminin (ça c’est pour vraiment souligner qu’il est détraqué, on l’avait pas assez compris…) et court assouvir sa vengeance. Il ne manquait plus qu’une belle tronçonneuse turgescente pour compléter le tableau de ce sous-Leatherface en rut. Avec ses deux seuls éléments (des filles qui se baladent nues dans une demeure et un pervers qui s’astique devant ses photomontages), il manquait un p’tit quelque chose à l’intrigue, si bien que le scénariste a décidé de saupoudrer le tout d’une petite romance entre la jeune Kylie et un ancien camarade de lycée, Ben. Ce dernier n’a pas trouvé mieux que de recontacter sa dulcinée après avoir découvert que Kylie se trémoussait…

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10

NOTE

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Réalisateur : Trevor Matthews

Scénariste : Nick Gordon

Acteurs : Ali Cobrin, Adam DiMarco, Slaine, Alyson Bath…

Genre : Horreur

Pays d’origine : Canada

Girlhouse

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