Au coeur de l'horreur

IZombie – Episode 1

 

Synopsis :
« Olivia Moore, surnommée Liv, une étudiante transformée en zombie lors d’une soirée qui a très mal tourné, travaille en tant que médecin légiste afin de pouvoir profiter du festin que représentent pour elle les cervelles des défunts. A chaque bouchée, elle hérite des souvenirs de la personne. Cherchant désespérément un sens à sa vie, elle se rend compte qu’avec l’aide du détective Clive Babinaux, elle peut résoudre les affaires de meurtres et calmer ainsi les voix qui la tourmentent dans sa tête… » (Allocine)

 

Critique :

Surfant sur le succès de The Walking Dead, la chaîne CW s’attaque à son tour aux zombies. Le network, auteur des succès de Arrow, The Flash ou The 100, a choisi de miser sur une adaptation du comic-book de chez DC Comics : IZombie. La stratégie de CW repose donc à la fois sur le succès du zombie à la télévision, mais aussi sur la tendance actuelle des chaînes de télévision américaines à adapter les comics à l’écran, comme le fait l’industrie cinématographique depuis des années, à la limite de l’écœurement.

L’épisode pilote de IZombie, comme tout pilote de série, met en place les enjeux dramatiques auxquels vont être confrontés les différents personnages, et tisse leurs relations. On y retrouve donc la genèse de la transformation d’Olivia «Liv» Moore en zombie. Mais pas en n’importe quel zombie puisque Liv, bien que morte-vivante, n’en garde pas moins tous les aspects sociaux d’un être humain bien vivant. Seul son teint pâle trahi son secret, ainsi que son appétit vorace pour la cervelle humaine, qu’elle dissimule en choisissant de travailler dans une morgue. La seule conséquence de ce régime alimentaire va très vite se matérialiser par des flashs donnant des indices sur la mort de la victime, et des traits de comportement qui se calquent sur ceux de la victime (dans ce premier épisode, Liv devient une cleptomane roumaine). Travaillant dans une morgue, et donc souvent avec la police, ce don va se révéler bien utile quand les enquêtes patinent.

Alors disons-le d’emblée, IZombie est une série assez girly (terme non péjoratif). Le ton de la série est assez léger alors que le synopsis laissait envisager des scènes bien plus glauques. Bref, c’est dans la veine des productions de CW, teintées bien souvent de fortes doses démagogiques. Il ne faut donc pas s’attendre à faire marcher à pleine turbine son cerveau, ni à ressentir une quelconque compassion pour les personnages. C’est de la série à consommer, point barre.

Malgré tout, plusieurs points laissent espérer des situations cocasses pour les épisodes suivants. Tout d’abord, il faut bien reconnaître que le personnage de Liv n’est pas dénué d’un certain franc-parler paré d’humour. Conjugué à ses nouveaux sens, on en attend quelques scènes savamment drôles. Ensuite, le dénouement de l’épisode laisse entrapercevoir les instincts purement carnassiers de Liv, susceptible de basculer à tout moment de la série vers le côté obscur de sa nouvelle nature.

Sans être vraiment inventive, IZombie possède un capital sympathie potentiel qu’il faudra toutefois distiller de façon un peu moins cul-cul (on peut toujours rêver) pour que ce sempiternel schéma scénaristique de l’épisode-enquête s’efface au profit de la relation entre les personnages. C’est pas gagné, mais qui sait… On en reparle en juin.

  Synopsis : "Olivia Moore, surnommée Liv, une étudiante transformée en zombie lors d'une soirée qui a très mal tourné, travaille en tant que médecin légiste afin de pouvoir profiter du festin que représentent pour elle les cervelles des défunts. A chaque bouchée, elle hérite des souvenirs de la personne. Cherchant désespérément un sens à sa vie, elle se rend compte qu'avec l'aide du détective Clive Babinaux, elle peut résoudre les affaires de meurtres et calmer ainsi les voix qui la tourmentent dans sa tête..." (Allocine)   Critique : Surfant sur le succès de The Walking Dead, la chaîne CW s’attaque à son tour aux zombies. Le network, auteur des succès de Arrow, The Flash ou The 100, a choisi de miser sur une adaptation du comic-book de chez DC Comics : IZombie. La stratégie de CW repose donc à la fois sur le succès du zombie à la télévision, mais aussi sur la tendance actuelle des chaînes de télévision américaines à adapter les comics à l'écran, comme le fait l’industrie cinématographique depuis des années, à la limite de l’écœurement. L’épisode pilote de IZombie, comme tout pilote de série, met en place les enjeux dramatiques auxquels vont être confrontés les différents personnages, et tisse leurs relations. On y retrouve donc la genèse de la transformation d’Olivia «Liv» Moore en zombie. Mais pas en n’importe quel zombie puisque Liv, bien que morte-vivante, n’en garde pas moins tous les aspects sociaux d’un être humain bien vivant. Seul son teint pâle trahi son secret, ainsi que son appétit vorace pour la cervelle humaine, qu’elle dissimule en choisissant de travailler dans une morgue. La seule conséquence de ce régime alimentaire va très vite se matérialiser par des flashs donnant des indices sur la mort de la victime, et des traits de comportement qui se calquent sur ceux de la victime (dans ce premier épisode, Liv devient une cleptomane roumaine). Travaillant dans une morgue, et donc souvent avec la police, ce don va se révéler bien utile quand les enquêtes patinent. Alors disons-le d’emblée, IZombie est une série assez girly (terme non péjoratif). Le ton de la série est assez léger alors que le synopsis laissait envisager des scènes bien plus glauques. Bref, c’est dans la veine des productions de CW, teintées bien souvent de fortes doses démagogiques. Il ne faut donc pas s’attendre à faire marcher à pleine turbine son cerveau, ni à ressentir une quelconque compassion pour les personnages. C’est de la série à consommer, point barre. Malgré tout, plusieurs points laissent espérer des situations cocasses pour les épisodes suivants. Tout d’abord, il faut bien reconnaître que le personnage de Liv n’est pas dénué d’un certain franc-parler paré d’humour. Conjugué à ses nouveaux sens, on en attend quelques scènes savamment drôles. Ensuite, le dénouement de l’épisode laisse entrapercevoir les instincts purement carnassiers de Liv, susceptible de basculer à tout moment de la série vers le côté obscur de sa nouvelle nature. Sans être vraiment inventive, IZombie possède un capital sympathie potentiel qu’il faudra toutefois distiller de façon un peu moins cul-cul (on peut toujours rêver) pour que ce sempiternel schéma scénaristique de l’épisode-enquête…

5

10

NOTE

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5


 

Créateurs : Rob Thomas, Diane Ruggiero

Acteurs : Rose McIver, Malcolm Goodwin, Rahul Kohli…

Pays d’origine : États-Unis

Genre : Comédie, horreur

Format : 42 minutes

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