Au coeur de l'horreur

Compétition courts-métrages/Programme 5

Cette cinquième et dernière séance de courts métrages a sans doute été l’une des meilleures. On a notamment pu découvrir plusieurs courts horrifiques de qualité, ce qui n’était pas le cas des précédentes séances. On a été agréablement surpris par deux films d’horreur, l’un particulièrement gore, Baskin, et l’autre, plus ironique, One please. Deux réalisateurs talentueux nous suivrons de près !

 

Requiem for a robot de Christoph Rainer

Synopsis : « un robot mélancolique regrette ses erreurs passées »

Un court métrage poétique où le narrateur, un robot dépressif et alcoolique, se lamente sur ses erreurs passées. Le film traite de la relation au père, via le savant qui a créé le robot. Il met en scène l’impossible rédemption qui condamne le robot à mettre fin à ses jours. Un beau film qui amorce cette dernière séance de courts métrages en douceur.

 

Happy B Day de Holger Frick

Synopsis : « C’est l’anniversaire de Tobias, il fait froid et la forêt est dangereuse ».

Première bonne surprise de cette séance. Happy B Day est un film léger, drôle et gore. Que demander de plus ?

 

Nebenan d’Andreas Marterer

Synopsis : « Dans cet immeuble d’apparence ordinaire, des petits et grands drames se déroulent en boucle. »

Un court métrage d’animation en 3D où l’on pénètre successivement dans les différents appartements d’un immeuble. La caméra nous laisse découvrir des scènes de la vie quotidienne interprétées par des automates figuratifs et désincarnés qui répètent inlassablement le même mouvement. Des ombres qui symbolisent l’éternelle répétition des drames de la vie.

 

Ancha es Castilla de Sergio Caballero

Synopsis : « Goya et l’Exorciste, poils et patates, Rossini et Beethoven, horreur et comédie. »

Le court métrage le plus barré de la sélection qui mêle des scènes d’animation en capture motion avec des prises de vue réelles. Un résultat visuellement grotesque, volontairement amateur, où les différents décors et personnages ne sont que des amas de détritus et résidus. Décalé et ironique, ce  court métrage met en scène une histoire de possession en jouant avec les codes du genre. Mention spéciale à la chanson au milieu du film (« c’est le milieu de filllmmmm, c’est le milieu du fiilllmmm !!)

 

Leviathan Ages de John Yeo

Synopsis : « Neuf rois morts se lèvent dans un ballet céleste. »

Pour être franc, on n’a pas compris grand-chose… Un film d’animation 3D, réaliste, qui met en scène une sorte de moine Shaolin version poulpe qui déblatère sur le sens de la vie et la destruction de l’Empire… Promis on ne dormait pas…

 

Beauty of Mathematics de yann Pineill et Nicolas Lefaucheux

Synopsis : « Les mathématiques possèdent non seulement la vérité, mais aussi la beauté suprême. »

Un film conceptuel et créatif qui juxtapose, à l’aide d’un split screen, des images de la vie quotidienne avec leur formalisation mathématique (graphique et équation). Derrière l’apparence des phénomènes se cache une rationalité parfaite incarnant la beauté suprême, celle des mathématiques.

 

Invocation de Robert Morgan

Synopsis : « Un jeune cinéaste veut faire un film d’animation avec un ours en peluche. »

L’un des meilleurs courts métrages de cette séance. Un réalisateur de films d’animation capture les différents mouvements d’un ours en peluche qui va, à chaque cliché, prendre vie dans la caméra sous une forme embryonnaire brute et sanglante. Le film est visuellement réussi et nous dévoile en plus quelques ficelles des métiers de l’animation.

 

Baskin de Can Evrenol

Synopsis : « Quatre policiers, suite à un appel de routine, vont découvrir le Mal et l’Enfer. »

La grosse claque de cette séance ! Un film gore à déconseiller aux âmes sensibles ! Des policiers pénètrent dans une maison où les habitants s’adonnent à la magie noire. Ils vont être pourchassés par des êtres possédés et sanguinaires. Un film à l’ambiance glauque, crasseuse et malsaine, qui fera passer l’Exorciste pour un épisode des Télétubbies.

 

Nostalgies de Nicolas Lefaucheux

Synopsis : « Expérimentation visuelle autour du concept de la nostalgie. »

Une succession d’archives audiovisuelles articulées autour du concept de nostalgie, traité dans sa pluralité (les nostalgies, qui sont fonction du temps, des cultures et des traditions de chaque pays). C’est poétique, encensé par la critique, mais c’est chiant et verbeux (voilà c’est dit).

 

One Please de Jesse Burks

Synopsis : « Que ne ferait–on pas pour offrir une bonne glace à sa fifille ? »

Le meilleur tout simplement. Une réalisation impeccable et maîtrisée qui transmet l’ensemble des informations et des émotions sans le moindre dialogue. Le réalisateur joue habilement avec le contraste entre l’innocence des enfants et le twist gore final. A noter la présence du très célèbre Michael Berryman.

 

Beasts of the real world de Sol Friedman

Synopsis : « Quelle cuisine ! Avec un très curieux animal, des fantômes et des sushi. »

Un film intéressant qui joue avec les formes de la représentation cinématographique en alternant un long travelling sur un plateau roulant de sushi, des monstres en 3D et des scènes d’animation déjantées.

 

Liebe de Cameron Macgowan

Synopsis : « Un homme, une femme, chabada bada… et un monstre ! »

L’autre film totalement barré après Ancha es Castilla. Une scène d’amour mièvre est  interrompue brutalement par un monstre sorti de nulle part, qui s’éprend du jeune homme. Tout ça finit avec des sévices sexuels et une belle érection monstrueuse.

 

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